Nuits de paresse: 07/08/07

7.08.2007

Sarkozy est un chic type

Beaucoup c’est pas assez. Trop, c’est mieux. Nous connaissons ceux qui ont répondu aux appels de monsieur Sarkozy, des petits marquis de l’aile droite du PS, et des petits messieurs du centre mou. Mais aux dernières nouvelles, le spectre politique touché par la gangrène sarkozyste s’élargit. Jack Lang c’est autre chose que Bockel, c’est un vieux de la vieille, un politicien blanchi sous le harnais, qui est une partie, volens nolens, de l’histoire du PS, le seul ministre de la culture (avec Malraux, tout de même) à avoir laissé une trace, un mittérandien de première bourre, etc. bref un gros poisson (poisson rouge selon Ba-y-rou). DSK, c’est encore la taille au-dessus, c’est du solide, un gaillard un peu falot mais qui a du métier, et qui selon les bruits qui ont couru a une femme qui veut lui voir un grand destin. Ils savent ces deux-là ce qu’il en coûterait de devenir des yesmen de monsieur Sarkozy. Et pourtant…

Comment est-il possible que des gens de gauche aient pu un instant penser travailler avec un homme comme monsieur Sarkozy ? Auraient-ils oublié qui il est ? Ce qu’il a fait, réellement ? Ce qu’il pense, dit et projette de faire ? Cet homme a embrassé les idées les plus noires sécrétées par la classe politique depuis 30 ans ! Il a repiqué du vieux champs trop calcaire de la lepénie les plus abjectes discours pour les faire s’épanouir sur les terres noires de la République (on dirait du Libé, peuchère !) J’espère sincèrement que personne à gauche ne gobera ces saloperies, que ceux qui se laissent endormir par les sirène sarkozystes auront auprès d’eux quelques réveilleurs prêts à leur foutre une bonne rouste pour leur faire reprendre leurs idées. Que Lang et DSK aillent à la soupe ! Tant mieux pour eux ! Mais que ce dernier n’ose pas apparaître dans cinq ans avec les habits du sauveur de la gauche dont il voulait se parer. Et que Lang lui aussi aille au diable ! Ce ne sont que des hommes politiques, Dunkerque et Sarcelles et la France s’en remettront. Le vent nauséabond de Sarkozy permet de séparer la paille des grains, profitons-en pour faire un peu sauter le PS.