Nuits de paresse: 11/30/06

11.30.2006

Chronique sénégalaise

Troisième jour, malade, passé enfermé à moucher et pester contre mes éternuements. Impossible de sortir, pas le courage. Mais tout de même, je me suis déplacé de 50 mètres, seul, pour chercher une carte téléphonique. Un petit exploit. Je me sens moins mal dans la rue, toujours complètement à la masse, mais un peu moins étranger. Nous avons parlé du Sénégal, beaucoup, de ce qu'il est, de ce que les sénégalais en font. La situation n'est pas rose, peu de perspectives, mais ce qui est extraordinaire, c'est que tout le monde s'en fout, ça fait avec. Alors la vie passe, ça survit, ça s'empêche de sombrer totalement, mais pas plus. Pas facile tout ça.
Demain, c'est Gorée. Et ça suffira pour demain.