Nuits de paresse: 06/11/07

6.11.2007

Une vague à l'âme

Chers ami(e)s, le petit hongrois a subjugué la France. Nous pourrions voir dans ces élections un nouvel accident, une nouvelle parenthèse durant laquelle la droite libérale fera son boulot habituel de dérégulation et de désengagement de l'Etat. Mais avec la majorité qui se dessine, nous aurons droit à un peu plus que ça. Des petits porteurs d'affaires vont apparaître, avec un sourire comme ac, pour nous vendre les pires choses possibles. Avec 500 députés, les petits excités petits-fils de Pétain et rejetons de l'OAS vont pouvoir s'en donner à coeur joie, et faire passer les pires ignominies possibles, sur les femmes au travail, le travail des jeunes, les contrats de travail, l'éducation des enfants, la formation, la sécurité, les droits de la propriété... et les services publics. Nous aurons une droite bien dure, qui marche à la schlague, masquée par le sourire détestable de M. Fillon et consorts, pour peu de temps encore. Pas un instant ces gens-là n'ont pensé ne pas appliquer le programme de M. Sarkozy à la lettre. Nous aurons tout, jusqu'à la lie, ruby sur l'ongle, chômeurs, enseignants, salariés au col blanc-cassé, nous boufferons de leurs réformes jusqu'à épuisement abdominal. N'ayons aucune crainte sur ce sujet, je n'ai, en ce moment, en tête que la cercle de la merde du Salo de Passolini, on peut en douter jusqu'à ce que la langue y touche. Et noubliez pas ce goût.