Nuits de paresse: 12/11/06

12.11.2006

Chronique dakaroise

Dernier jour, derniers instants puisque je pars vers 16h de Dakar nach Paris, dernières impressions du lieu.
Hier était une grosse journée. Nous sommes allés à Joal. Aucun rapport avec l'équidé québécois, c'est un village de pêcheurs constitué sur des îlots gagnés sur la mer à force de coquillages. Bref des îlots de coquillage. Et c'est là qu'est né Senghor, à côté, à 5 mn du pont qui y mène. Après 1h30 de route et plus de 10 jours de Dakar, ce passage un peu dans le Sénégal était une bénédiction. Air pur, calme, pas de voitures, peu de monde, quelques touristes mais sans plus. Un guide obligatoire, un peu d'Histoire, histoire de faire dans le tuturel et pis à table. Huitres locales, du porc (le coin est chrétien), et digestion en bord de vase. Endroit bien agréable.
Le retour fut rude. Quand on arrive sur Dakar, on voit d'abord le nuage de pollution autour. Et le reste arrive en désordre. De Rufisque à Dieuppeul le parcours est apocalyptique. Et fort long malgré le peu de distance. On a bouffé de la poussière jusqu'à faire très couleur locale.
Le soir restau français, pour voir. Farpait. Conduire à Dakar la nuit c'est comme le jour sauf qu'on y voit rien. Faut croire qu'on a eu de la chance, nous sommes arrivés entiers et prêts au sommeil. Nuit calme. Je dis ça parce que la veille, toute la ville faisait la fête, et ce jusqu'à 3h du mat. Rien de spécial, c'était un samedi soir ordinaire. Tout le monde me dit ici que Dakar se découvre la nuit, quand les sénégalais font la fête. Ce sera pour la prochaine fois.