Depuis quelques temps, je suis devenu sensible aux petits riens. Que ce soit dans ma vie ou dans mes pérégrinations culturelles, ils ont pris peu à peu une place importante. Des petites touches de vie, une couleur, un bruit, un mot, un geste, une expression, ils forment en s’agrégeant quelque chose d’impressionniste, indéfinissable au premier abord, mais qui a du sens quand je prends un peu de distance. Ce n’est pas si nouveau pour moi, mais avec autant de force, jamais.
Ces messages physiques, je les perçois mieux aussi parce que j’ai appris à y prêter attention. Mes lectures m’ont beaucoup aidé à les apprécier, des rencontres m’ont obligé à y être attentif, mais surtout ma nouvelle disponibilité me rend plus curieux de ce qui est alentour. L’acquisition du sens de la découverte se fait un peu contre soi, en tout cas contre ses évidences, il faut ouvrir un chemin à la théorie des petits choses, les laisser circuler en soi et ressentir leur force cumulée. Les petits riens, comme un Léviathan, finissent par constituer un grand-chose capable de mouvoir, de faire faire. Un premier moteur.
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