Monsieur Sarko avait promis, Monsieur Sarko avait promis...
Sur l’air de la Carmagnole, on pourra bientôt chanter la litanie des mensonges de Monsieur Sarkozy. Comme des chiens de berger à flanc de montagne, certains journaux reviennent sur les diverses annonces du ministre multicartes, et commencent à en faire le compte. Une fois en troupeau, elles sont impressionnantes. Sous les divers gouvernements de notre Tataglia de président, le petit roquet a beaucoup jappé : le temps de travail, la nouvelle politique de l’immigration et ses expulsions connexes, les divers impôts, les aides à la création d’entreprise, la sécurité des rues, l’organisation de la police du territoire, la Corse... Sur tous ces sujets, le Petit Hongrois, comme aime à lui rappeler la presse fasciste, a fait chou-blanc. Il n’a rien résolu, bien pire il a, à chaque fois, rendu tous ces sujets explosifs.
Car le bonhomme n’est pas l’homme d’action qu’il se fait toujours un plaisir de présenter, il ne sait pas prendre de décisions, il laisse l’administration les prendre pour lui et ses successeurs doivent en subir les conséquences. Un service du Ministère de l’Intérieur planifie depuis quelques temps la fermeture de Sangatte en se basant sur les comptes-rendus des RG et des flics de base sur place, et Sarko paraphe, sans se soucier des conséquences. Les flics pendant plusieurs années ne peuvent plus faire leur Biz dans certaines cités : Sarko y va, inspiré par les rapports partiaux accumulés par un quelconque service de Beauvau, avec journalistes embarqués, et fait donner du bâton. Trop d’impôts sur les hauts revenus nuit à la compétitivité des entrepreneurs français : eh bien, cette aberration inventée par un groupe de « penseurs » libéraux anglais de la fin des années soixante dix, et qui excite encore certains groupes de pressions bien implantés à Bercy, inspire à monsieur Monsieur l’idée de leur abaissement.
Je sais bien que ce triste personnage est devenu le prototype de l’homme d’action, de l’homme qui a le courage de ses convictions, comme le présentent Le Figaro, Les Échos, TF1 et, hélas, l’(ex-)ORTF, mais tout de même, pourquoi en faire autant ? N’y a-t-il pas là-dessous quelque machination du très puissant Parrain de la droite française pour donner à croire que l’homme est enragé et, comme le chien du proverbe, faire qu’il soit abattu. Ou simplement que, comme le papillon contre la lampe, il s’excite jusqu’à épuisement ou consomption. Dans tous les cas, nous avons là un drôle de personnage qui mériterait plus qu’une hagiographie médiatique, une monographie psychiatrique.
Enfin, j’en viens dans ces moment à me dire que cet homme ne sera jamais président, mais restons en alerte, est-il sûr que le pire n’est jamais sûr ?
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